C'est une histoire de chiffres Que je vais vous conter, Écoutez attentivement Afin de ne rien rater. Princesse 6 était pucelle Et n'avait que faire des sous-fifres, Elle était de loin la plus belle De tout le royaume des chiffres. Hélas la belle fut capturée Et cloîtrée dans une tour, Attendant désespérée, Que vint la quérir son amour. Sa sœur le 9 qui était sage Alla chercher un valeureux Et arrivée au village, Elle vit le brave numéro 2. Il était fils de paysan Mais ne craignait pas pour autant La peur et le froid, il dit : « Je la sauverai pardi » ! Il s'élança sur les chemins Tel un héros, un soldat, Quand soudain il rencontra Son vieil ami numéro 1. Celui-ci était petit, Mais un bien brave compagnon Et après une semaine et demi, Ils atteignirent le donjon. C'est cette histoire de chiffres Que je vais continuer Attention mesdames, messieurs Ça va se corser ! Tout en haut du premier étage Les attendait numéro 4. Ce vieux fourbe était un mage, Mon dieu! Comment le battre ?! 2+1 ne font que 3 Nos deux héros n'égalaient point, Alors comment faire cette-fois ? Numéro 1 le savait bien ! Ne dit-on jamais assez Qu'un homme averti en vaut deux. Le petit 1 bien informé, Valait donc 2, c'était bien mieux! Et ainsi ils affrontèrent A deux contre un leur adversaire Et par la force et le courage, Nos deux héros vainquirent le mage ! Ils gravirent l'étage supérieur Où guettait numéro 5. Cette fripouille tremblait de peur, Le vaincre, lui, serait simple. En s'avançant à reculons, Numéro 2 semblait égal Au pauvre 5 qui, comme un con, Déguerpit sur son cheval. Cette histoire de chiffres Est bientôt terminée, Mais qui sera le vainqueur ? Ça vous l'ignorez ! Arrivés à l'étage final Nos deux amis furent bien surpris. Les frères 3, ces deux chacals, En embuscade les avaient pris. Mis côte à côte les deux 3, L'un à l'envers, l'autre à l'endroit, Formèrent un 8 si imposant Que 2 et 1 furent impuissants. Tous les efforts du petit 1, Malgré son courage, étaient vains Mais la fureur s'en empara, Soudain sa mèche se releva! Et petit 1 auparavant, Fut maintenant un 7 téméraire ! Et les deux braves face au titan, Lui firent mordre la poussière. Princesse 6 fut délivrée, Sa sœur le 9 fut rassurée. Quant au 2 pour le remercier, Le 9 lui offrit un baiser. 6 et 7 les amoureux Formèrent un couple si beau, Et ensemble ils vécurent heureux Et eurent plein de petits 0. Cette histoire de chiffres Est maintenant terminée, J'espère mesdames, messieurs Que vous avez apprécié. La morale de cette histoire, Il ne faut point l'oublier. Qui veut conquérir sans choir Sur chacun, doit savoir compter !

Tous les matins quand j'me réveille Elle est toujours dans la cuisine Et je me dis qu'est ce qu'elle est belle Je la prends contre mes narines C'est l'ingrédient principal Qui me rend la vie si douce Et ça ne fait jamais de de mal D'en rajouter une ou deux gousses Y a de l'ail, y a de l'ail, y a de l'ail. Y a de l'ail, y a de l'ail A chaque fois que j'me ravitaille J'achète en gros pas au détail Je sais déjà qu'est ce que j'veux graille C'est vraiment le meilleur des bails Y a de l'ail, y a de l'ail, y a de l'ail. Y a de l'ail, y a de l'ail Et dans mon pesto qu'est-ce qui y a ? Y a de l'ail, y a de l'ail ! Dans mon houmous qu'est ce qu’il y a ? Y a de l'ail, y a de l'ail ! Pour battre un vampire qu'est ce qu’il y a ? Y a de l'ail, y a de l'ail ! Faire fuir un dentiste, qu'est-ce qui y a ? Y a de l'ail, y a de l'ail ! Y a de l'ail y a de l'ail (de l’ail fumé) Y a de l'ail y a de l'ail (de l’ail pressé) Y a de l'ail y a de l'ail (de l’ail des ours) Y a de l'ail y a de l'ail (de l’ail lama) Il y a de, il y a de, il y a de l’ail. Il y a de, il y a de, iliade et odyssée. Il y a de l'ail ! Par contre mon haleine...

Sacha s'achemine à sa chambre, Sa chatte l'attend sagement. Sa chemise sèche à la cendre du feu de Sa cheminée s'achevant. Il s'échine sur son hachi (parmentier) Mais Sacha ne sachant pas s'y prendre, Ça chagrine sa chère et tendre Qui s'achète des sashimis. Sa cheffe s’acharne et le saoule, Sa charge mentale est si charnue. Sacha cherche à cesser ces chahuts Mais à chaque fois ça chamboule. Sacha se sentant asséché, Cherche à s'échapper de la ville, S’en va s'échouer une île Ne sachant s'il est pourchassé. Assis sur une souche ombragée, Sacha contemple ses chevilles. Il sèche le ventre vide Car Sacha ne sait pas chasser. Sa chaloupe a chaviré Et Sacha s'est fait virer. Sur ce chemin mené par ses choix S'achève la chanson de Sacha.

Quand je n’avais que 23 ans, il y a plusieurs années J’étais marié à Josie, une femme d’une grande beauté Cette femme avait une fille aux magnifiques cheveux roux Mon père en tomba amoureux et devint bientôt son époux Cela fit d’mon père mon beau-fils ce qui me chagrinait D’autant plus que ma fille était aussi ma belle-mère désormais Pour compliquer les choses davantage, ce fut avec joie Que je devint le père d’un garçon dans les 9 prochains mois Mon jeune enfant se retrouva donc beau-frère de mon père Et fut ainsi mon oncle, ce qui me mit très en colère Car s’il était mon oncle, il se retrouvait aussi frère De la fille de Josie, qui bien sûr, était ma belle-mère Puis la femme de mon père accoucha aussi d’un garçon Qui fut pour moi, fils de ma fille, un petit-fils dans la maison Ma femme est donc la mère de ma mère et ça me rend vert Puisque malgré le fait qu’elle soit ma femme, c’est aussi ma grand-mère Donc si ma femme est ma grand-mère, je suis son petit-fils Et à chaque fois que j’y repense, tous mes poils se hérissent Car je suis maintenant le cas le plus dingue de la terre En tant qu’époux de ma propre grand-mère, je suis mon grand père ! JE SUIS MON GRAND-PÈRE ! JE SUIS MON GRAND-PÈRE : L’ARBRE GÉNÉALOGIQUE EST VRAIMENT PAS LOGIQUE ! CAR JE SUIS MON GRAND-PÈRE !

C'est le début du premier couplet C'est là que toute l'histoire commence Des grands méchants avec des pistolets Ou le début d'une romance Mais ça n'a pas d'importance puisque tout cela nous amène Au pré-refrain mais pas trop long, faut pas non plus qu'ça traîne Mais il faut surtout bien faire monter la tension quand même Tout ça pour aller vers le moment qu'on aime. C'est le moment qu'on préfère, c'est le refrain On l'entend déjà pour la première fois Faut qu'il reste dans la tête jusqu'à demain Je chante avec du coeur pour qu'on y croit Nous voilà maintenant au deuxième couplet (avec des choristes) Voyez comme c'était facile (pas difficile) Il faut bien que le morceau soit complet (c’est pour ça qu’on l’assiste) Sinon je passe pour un débile (un imbécile) Mais ça n'a pas d'importance puisque tout cela nous amène Au pré-refrain mais pas trop long, faut pas non plus qu'ça traîne Je fais varier un peu l’air pour pas faire deux fois le même Tout ça pour aller vers le moment qu'on aime. C'est le moment qu'on préfère c'est le refrain On l'entend déjà pour la deuxième fois Faut qu'il reste dans la tête jusqu'à demain Je chante avec du coeur pour qu'on y croit Et pile quand on s'y attend pas C'est le moment pour un pont On transitionne une dernière fois Avec une belle modulation C'est le moment qu'on préfère c'est le refrain On l'entend déjà pour la troisième fois Faut qu'il reste dans la tête jusqu'à demain Encore et cette fois tout le monde tape des mains. C'est le moment qu'on préfère c'est le refrain On l'entend déjà pour la dernière fois Faut qu'il reste dans la tête jusqu'à demain Finissons sur un bel accord de fin